Des chercheurs Américains et Anglais se sont associés pour comparer les résultats d’une étude mené chez 1795 enfants âgés de 3 ans (nés en 1969-1970), et les comparer avec les éventuels casiers judiciaires des mêmes à l’âge de 23 ans.
A l’âge de 3 ans, on avait évalué chez ces enfants “la peur des conséquences”. L’idée est qu’un enfant qui associe des sons ou un expérience déplaisante avec la peur, aura moins tendance à réaliser des actes “antisociaux” qu’il relierait avec une punition de ces mêmes actes. A l’époque, les chercheurs avaient testé les réactions des enfants de 3 ans soumis à un son très déplaisant à l’aide d’un détecteur de mensonges. 20 ans plus tard, 137 garçons et 6 filles avaient été condamné au moins une fois.
En comparant les résultats obtenus 20 ans plus tôt par ces enfants avec les réponses de 300 autres sans condamnation, les scientifiques démontrent que les premiers montraient moins de peur à l’entente des sons déplaisants. La conclusion des auteurs est que l’absence de peur à trois ans prédispose au crime…
Source
Association of Poor Childhood Fear Conditioning and Adult Crime
Yu Gao, Adrian Raine, Peter H. Venables, Michael E. Dawson, and Sarnoff A. Mednick
American Journal of Psychiatry, published online November 16, 2009.
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