Pour arrêter de fumer, il faudra se rendre dans un bureau de tabac, c’est en substance la décision “sanitairement” extraordinaire qu’à rendu la justice française aujourd’hui. Suite à une plainte introduite par un buraliste contre un vendeur de cigarettes électroniques installé à proximité de sa boutique, le tribunal de commerce de Toulouse a jugé que la vente de cigarettes électronique constituait ” un acte illicite et une concurrence déloyale”. Voilà conforté le monopole des buralistes, responsables directs du décès de 70 000 personnes chaque année en France, sans compter les autres victimes survivantes de la cigarette.
Cette décision n’a cependant pas d’application immédiate puisque l’avocat du vendeur de cigarettes électroniques fera vraisemblablement appel, un appel suspensif.
Cela éclaire cependant d’une lumière trouble les protections dont dispose l’industrie du tabac. Le ministère de la santé a également de son côté tout fait pour bloquer l’accès à la cigarette électronique qui, si elle n’est pas sans danger, expose probablement à bien moins de conséquences que le tabac lui-même. L’interdiction totale du tabac n’est pas pour demain.
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